Code “Q”

Code Q

Le code Q est un ensemble de codes de trois lettres, au sens bien précis, utilisé par les opérateurs radio. Il a été développé en 1912 afin de faciliter les communications (simplifier les communications en morse), entre les opérateurs en mer de différentes nationalités. De nos jours, il n’est plus trop employé mais il reste encore quelques traces de ce code en aéronautique.

En effet, il permet de garantir une compréhension rapide et parfaite grâce à un langage codifié où des phrases entières et plus particulièrement des questions courantes (Q pour Questions) sont remplacées par ces 3 lettres.

 

Voici les usages les plus courants en aéronautiques de ce code :

- Pour demander « Quel est mon relèvement magnétique par rapport à la station ? », il suffit de demander le QDR.

 

- Pour demander «  Quel est le cap à suivre pour atteindre la station sans vent ? (= Relèvement magnétique de la station par l’avion) », il suffit de demander le QDM.

 

 

 

Les notions de QDM et QDR sont complexes mais pour faire simple voici un petit schéma qui montre un avion sur le radiale 120° de la balise radioélectrique implantée au sol (VOR = VHF Omnidirectional Range).

L’avion peut, sur le radial 120°, aller vers la balise en prenant un cap 300° ou s’en éloigner avec un cap 120°. Dans cet exemple, on dira que l’avion est sur le QDM 300 ° (120 + 180 = 300 ) ou sur le ” radial 120° en rapprochement “.Si l’avion volait au cap 120° et s’en allait de la balise, on aurait dit qu’il était sur le ” radial 120° en éloignement “.

 

 

Ex Radiale VOR

 

Ainsi, le pilote peut utiliser des balises implantées au sol pour se diriger vers elles, s’en éloigner sur une trajectoire précise ou encore déterminer sa position exacte en faisant l’intersection de 2 radiales provenant de 2 balises différentes. 

 

 

- Pour demander «  Quel est la pression atmosphérique au niveau de l’aérodrome ? », il suffit de demander le QFE.

 

- Pour demander «  Quel est la pression atmosphérique réduite au niveau de la mer ? », il suffit de demander le QNH.

 

En effet, l’altitude de l’avion étant mesurée par un appareil qui mesure la pression extérieure, il convient de le caler  pour avoir une référence de la pression au sol en fonction des conditions du jour. C’est de là que viennent les expressions calage au QNH ou calage au QFE.

 

QNH & QFE

 

Remarque :

 

On parle “d’altitude” quand la réference est le niveau de la mer et on parle de “hauteur” quand la réference est l’aéroport ou le relief.

 

 

 

 

- Pour demander «  Quel est l’orientation magnétique de la piste en service ? », il suffit de demander le QFU.

 

 

Schéma Piste

 

 

Une piste comporte toujours 2 sens d’utilisation. Dans notre exemple, un avion peut décoller ou atterrir en piste “09″ ou il peut décoller ou atterrir en piste “27″. Cela dépend du sens du vent. En effet, c’est le controleur aérien qui, depuis la tour, décide de la piste en service sachant qu’un avion décolle et atterit face au vent.

 

Les chiffres “09″ et “27″ présents sur le schéma représente donc des orientations magnétiques. Il suffit d’ajouter un zéro à la fin et vous obtenez un sens orienté au 090° donc en l’occurence plein Est et un sens orienté au 270° (plein Ouest). Ces orientations sont données par rapport au Nord Magnétique qui est légérement décalé par rapport au Nord Géographique.

 

Le contrôleur annoncera donc par exemple : ” Autorisé atterrissage piste 09 ” ou au sol ” roulez pour le point d’arrêt piste 09 ” et cela indiquera immédiatement au pilote dans quel sens il faut utiliser la piste.

 

 

 

 

Voilà, vous savez l’essentiel sur le code “Q” et les 5 codes les plus employés.

 

 

 

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